Ce sont bien évidemment les couleurs du drapeau bolivien !
Après Cuzco, direction le lac Titicaca, et puis tant qu´a faire du coté bolivien, il paraît que c´est chouette et puis ça nous permettra de jeter un oeil de l´autre côté de la frontière. Cap sur Copacabana, pour embarquer sur l´Isla Del Sol. Pas simple de s´y rendre, on choisit une agence de bus, on prend son billet et au moment d´embarquer personne ne sait nous dire où nous rendre, "voie 6", personne, "voie 10", toujours personne, le bus arrivera finalement voie 11, mais dis donc on a changé de compagnie sans nous avertir ? 15 min aprés le dépard le chauffeur finit par arrêter le bus et vient nous voir, "vous allez à Copacabana ?" "euh oui", et il retourne derrière son volant en grognant. Euh qu´est ce qu´il se passe,... dans le bus tout le monde va à la Paz, sauf nous et deux autres gringas. Gros coup de stress qui durera toute la nuit, puisqu´on nous laisse sans réponse. Au petit matin on finit par s´arrêter au milieu de rien et le chauffeur nous demande (à tous les 4) de descendre, un collectivos nous attend pour nous emmener jusqu´a la frontière "euh mais c´est pas ce qui était prévu", la Bolivie premet d´être riche en surprise ! Alors qu´on transforme le stress en fou rire avec les filles, on se rend compte qu´on est pas les seuls touristes à se faire avoir puisqu´un autre bus s´arrête et une vingtaine de personne en descend, aussi perdu que nous. Finalement le collectivos nous amènera jusqu´a la frontière, que l´on passe à pied et de l´autre cotè il faudra payer un nouveau collectivos pour aller jusqu´a Copacabana !
Arrivé enfin et oh surprise on recroise Emilie et Delphine que l´on avait rencontré à Cusco. Elle nous parle d´un autre site en Bolivie, le Salar et le Sud Lipez qui sont a priori immanquable, "tiens on va peut être changer de programme ?!" Mais avant, embarquement pour l´Isla Del Sol (Ile du Soleil), chambre avec une vue de ouf sur le lac, qui est tellement immense qu´on se croierait à la mer, et sur la cordillère Royale, une partie de la cordillère des Andes qui est enneigée, farniente. Le lendemain on traverse l´île d´un bout à l´autre,sur un chemin pae par les Incas, 3h de rando à 3800m d´altitude, ça fait les poumons ! Mais la vue est chouette, paysage arride au milieu des moutons, des cochons, des mules et des lamas !
Vue de la fenêtre de la chambre
Les glaciers
Et comme ce n´était pas prévu, dépard pour Uyuni, ville de dépard pour le Salar et le Sud Lipez. Une petite étape à la Paz, arrivé jour de GRAND marché, il y a des stands partout, sur les trottoirs, sur la route, un monde fou et on déambule au milieu de tout ça à la recherche de notre hôtel. Le lendemain rencontre avec Aurélie, qui vient elle aussi d´arriver à la Paz et à déjà fait une mauvaise rencontre, un faux policier qui sous pretexte de vérifier ses papiers, lui vole carte de crédit et argent, une pratique courante à la Paz, mais quand on est pas au courant... Petite ballade au marchè des sorcières, pierres de chance, talismans, hôtels pour obtenir dans l´année amour, voiture, travail,.. et foetus de lama ! Car la coutume veut que lorsque l`on construit une maison, on enterre dessous un foetus de lama pour attirer la chance. Au rèveil entre le jus de fruits et les croissants ça fait une drôle de sensation.
Notre bus traverse le fleuve, heureusement avec une peinture pareil on risque rien.
Talisman de sorcières,
et foetus de lama.
Une nouvelle nuit dans le bus, qu´est ce qu´on dort mal, et au petit matin réveil au milieu de rien, le désert ! Des grands plateaux marrons, avec des pauvres petites touffes d´herbes éparses. Avant Uyuni, le paysage se transforme en désert de sacs plastiques, des km2 de déchets à perte de vue, classe. Pas le choix, on ne peut pas se rendre par ses propres moyens dans cette partie du globe, l´on est obligé de passer par une agence. Le choix fait, nous voilà partis avec Gregorio et Veronica, tous les deux argentins, deux australiennes Kittie et Rosie, et notre chauffeur Octavio, équipage intercontinentale ! Malgré nos apriori à partir avec une agence ce fut tout simplement exceptionnel ! Les paysages sont délirant et il va falloir attendre les photos parce que ça ne peut pas se décrire. Et l´ambiance de la team multilingues, plankin, uno uno, et apéro envoyait du rêve ! Et nous sommes désormais quasiment trilingue !
La ballade commence avec le cimetière de train,
Puis arrivé dans le salar, le plus grand désert de sel du monde ! Plus de 12000 km2 ! Du blanc à perte de vue,
sur une surface si grande qu'il est possible d'observer la courbure naturel de la terre. Ce qui permet de faire de drôle de photo grâce à l'illusion d'optique. L'entrée dans le salar nous rappelle que ce n'est pas seulement un lieu touristique, des gens travaillent ici et extrait le sel toute la journée qu'il assemble ensuite en bloc ou en pyramide. L'explication de ce lieu remonte à fort fort longtemps, lorsque les plaques tectoniques se sont rencontrées les montagnes ont commençé à s'élever, emprisonnant en leur sein un petit bout d'océan, or à cette altitude l'eau s'évapore si vite qu'il ne reste aujourd'hui que le sel. C'est le même phénomène qui a formé le lac Titicaca mais lui est toujours là.
Drôle de banquise
Saison des pluies oblige le salar s'inonde, les mirages commencent,
l'on approche de l'île au cactus géant, au beau milieu du salar des cactus millénaires de plus de 10m de haut
Le soir étape à l'hotel de sel, et petite scéance d'escalade pour profiter du panorama, du coucher de soleil et des condors, en haut de cette "colline" nous ferons la rencontre improbable d'une guide parlant français, il nous expliquera un peu plus la vie des gens d'ici.
On reprend la route avec des images du salar plein la tête mais l'on est pas au bout de nos surprises, de nombreux désert nous attende ! Première étape dans un plus petit salar à quelques kms, celui ci est traversé par une voie de chemin de fer qui mène à une caserne désafectée.
PlanKin ! Everywhere Everytime !
L'équipe de choc, de gauche à droite, Octavio notre guide, Gregorio et Veronica, Kittie et Rosie
Puis rencontre avec un volcan semi actif, de la fumée s'en échappe, ses flancs sont vert dû au souffre qui s'en échappe et l'on se ballade sur les roches formés par ses anciennes éruption, en revanche le nom m'échappe
Tout au long de la route, l'on aperçoit régulièrement des vigognes, de la même classe que les lamas et les alpagas, les vigognes elles sont sauvages et les tissus fait en leur laine valent une fortune !
C'est ensuite au tour de 4 petites lagunes de se succéder, leurs couleurs varient en fonction des micro organismes ou des minéraux qu'elles contiennent, rose pour le plancton dont se nourrissent les flamands roses (très nombreux dans les lagunes), verte pour le souffre.
Souvent des tornades se forment tout près de nous.
Encore des kms de tape fesses, et l'on arrive à la frontière du Chili, aperçu sur la montagne aux 8 couleurs.
Plus loin des drôles de cailloux semblent sortir du désert, témoignage de l'ancienne activitée volcanique, l'un d'eux à pris une forme toute particulière qui lui vaut le nom d'arbre de pierre.
Le soir l'on arrive à notre hôtel, un hébergement sommaire en dortoir mais au bord d'une des lagunes les plus réputés de la Bolivie, la laguna Colorado, qui émerveille par ses couleurs et ses flamands roses.
Une courte nuit et c'est reparti. Levé à 4h du matin pour assister à un spectacle incroyable, les geysers. A 4500 m d'altitude, le froid est saisissant, le sol couvert de givre et des cratères s'échappe de la vapeur à plus de 2000° ! ça fait un bruit monstre, de drôles de glouglou s'échappe des cratères et on vous passe les détails de l'odeur. Par contre on avait plus de piles, alors pas de photos.
Puis direction les sources d'eau chaude, un bain bouillant au milieu des montagnes et des alpagas et on remonte dans notre tape fesses.
Les piles ont finit par se recharger derrière le pare brise grâce au soleil, profiter du Désert de Dali.
Puis l'on arrive à la dernière lagune et pas la moindre, la Laguna Verde, les couleurs sont délirantes, en revanche pas de trace de vie puisque la lagune contient de l'arsenic !
C'est le moment du retour vers Uyuni, sur la route le paysage se reverdit un petit peu.
Mais expose encore son lot de cailloux surprise !
Bref, la Bolivie ce n´est pas fini puisqu´on est désormais au porte de l´Amazonie, à Coroico, on avait assez vu de désert, il nous fallait de la verdure ! Après un petit trajet de 14h en bus et en collectivos où on a rèussi à se faire voler un sac à dos ! Rien de grave juste quelques fringues et quelques bouquins, je ne lirais jamais le dernier chapitre de mon livre !!!!!!!!
A bientôt !