dimanche 18 décembre 2011

Vert, jaune, rouge

Ce sont bien évidemment les couleurs du drapeau bolivien ! 
Après Cuzco, direction le lac Titicaca, et puis tant qu´a faire du coté bolivien, il paraît que c´est chouette et puis ça nous permettra de jeter un oeil de l´autre côté de la frontière. Cap sur Copacabana, pour embarquer sur l´Isla Del Sol. Pas simple de s´y rendre, on choisit une agence de bus, on prend son billet et au moment d´embarquer personne ne sait nous dire où nous rendre, "voie 6", personne, "voie 10", toujours personne, le bus arrivera finalement voie 11, mais dis donc on a changé de compagnie sans nous avertir ? 15 min aprés le dépard le chauffeur finit par arrêter le bus et vient nous voir, "vous allez à Copacabana ?" "euh oui", et il retourne derrière son volant en grognant. Euh qu´est ce qu´il se passe,... dans le bus tout le monde va à la Paz, sauf nous et deux autres gringas. Gros coup de stress qui durera toute la nuit, puisqu´on nous laisse sans réponse. Au petit matin on finit par s´arrêter au milieu de rien et le chauffeur nous demande (à tous les 4) de descendre, un collectivos nous attend pour nous emmener jusqu´a la frontière "euh mais c´est pas ce qui était prévu", la Bolivie premet d´être riche en surprise ! Alors qu´on transforme le stress en fou rire avec les filles, on se rend compte qu´on est pas les seuls touristes à se faire avoir puisqu´un autre bus s´arrête et une vingtaine de personne en descend, aussi perdu que nous. Finalement le collectivos nous amènera jusqu´a la frontière, que l´on passe à pied et de l´autre cotè il faudra payer un nouveau collectivos pour aller jusqu´a Copacabana ! 
Arrivé enfin et oh surprise on recroise Emilie et Delphine que l´on avait rencontré à Cusco. Elle nous parle d´un autre site en Bolivie, le Salar et le Sud Lipez qui sont a priori immanquable, "tiens on va peut être changer de programme ?!" Mais avant, embarquement pour l´Isla Del Sol (Ile du Soleil), chambre avec une vue de ouf  sur le lac, qui est tellement immense qu´on se croierait à la mer, et sur la cordillère Royale, une partie de la cordillère des Andes qui est enneigée, farniente. Le lendemain on traverse l´île d´un bout à l´autre,sur un chemin pae par les Incas, 3h de rando à 3800m d´altitude, ça fait les poumons ! Mais la vue est chouette, paysage arride au milieu des moutons, des cochons, des mules et des lamas !

Vue de la fenêtre de la chambre




Les glaciers

Et comme ce n´était pas prévu, dépard pour Uyuni, ville de dépard pour le Salar et le Sud Lipez. Une petite étape à la Paz, arrivé jour de GRAND marché, il y a des stands partout, sur les trottoirs, sur la route, un monde fou et on déambule au milieu de tout ça à la recherche de notre hôtel. Le lendemain rencontre avec Aurélie, qui vient elle aussi d´arriver à la Paz et à déjà fait une mauvaise rencontre, un faux policier qui sous pretexte de vérifier ses papiers, lui vole carte de crédit et argent, une pratique courante à la Paz, mais quand on est pas au courant... Petite ballade au marchè des sorcières, pierres de chance, talismans, hôtels pour obtenir dans l´année amour, voiture, travail,.. et foetus de lama ! Car la coutume veut que lorsque l`on construit une maison, on enterre dessous un foetus de lama pour attirer la chance. Au rèveil entre le jus de fruits et les croissants ça fait une drôle de sensation. 


Notre bus traverse le fleuve, heureusement avec une peinture pareil on risque rien.

Talisman de sorcières,

et foetus de lama.

Une nouvelle nuit dans le bus, qu´est ce qu´on dort mal, et au petit matin réveil au milieu de rien, le désert ! Des grands plateaux marrons, avec des pauvres petites touffes d´herbes éparses. Avant Uyuni, le paysage se transforme en désert de sacs plastiques, des km2 de déchets à perte de vue, classe. Pas le choix, on ne peut pas se rendre par ses propres moyens dans cette partie du globe, l´on est obligé de passer par une agence. Le choix fait, nous voilà partis avec Gregorio et Veronica, tous les deux argentins, deux australiennes Kittie et Rosie, et notre chauffeur Octavio, équipage intercontinentale ! Malgré nos apriori à partir avec une agence ce fut tout simplement exceptionnel ! Les paysages sont délirant et il va falloir attendre les photos parce que ça ne peut pas se décrire. Et l´ambiance de la team multilingues, plankin, uno uno, et apéro envoyait du rêve ! Et nous sommes désormais quasiment trilingue !

La ballade commence avec le cimetière de train,



Puis arrivé dans le salar, le plus grand désert de sel du monde ! Plus de 12000 km2 ! Du blanc à perte de vue, 
sur une surface si grande qu'il est possible d'observer la courbure naturel de la terre. Ce qui permet de faire de drôle de photo grâce à l'illusion d'optique. L'entrée dans le salar nous rappelle que ce n'est pas seulement un lieu touristique, des gens travaillent ici et extrait le sel toute la journée qu'il assemble ensuite en bloc ou en pyramide. L'explication de ce lieu remonte à fort fort longtemps, lorsque les plaques tectoniques se sont rencontrées les montagnes ont commençé à s'élever, emprisonnant en leur sein un petit bout d'océan, or à cette altitude l'eau s'évapore si vite qu'il ne reste aujourd'hui que le sel. C'est le même phénomène qui a formé le lac Titicaca mais lui est toujours là.  



 

 Drôle de banquise



Saison des pluies oblige le salar s'inonde, les mirages commencent,
l'on approche de l'île au cactus géant, au beau milieu du salar des cactus millénaires de plus de 10m de haut



Le soir étape à l'hotel de sel, et petite scéance d'escalade pour profiter du panorama, du coucher de soleil et des condors, en haut de cette "colline" nous ferons la rencontre improbable d'une guide parlant français, il nous expliquera un peu plus la vie des gens d'ici.



On reprend la route avec des images du salar plein la tête mais l'on est pas au bout de nos surprises, de nombreux désert nous attende ! Première étape dans un plus petit salar à quelques kms, celui ci est traversé par une voie de chemin de fer qui mène à une caserne désafectée.

PlanKin ! Everywhere Everytime !

L'équipe de choc, de gauche à droite, Octavio notre guide, Gregorio et Veronica, Kittie et Rosie

Puis rencontre avec un volcan semi actif, de la fumée s'en échappe, ses flancs sont vert dû au souffre qui s'en échappe et l'on se ballade sur les roches formés par ses anciennes éruption, en revanche le nom m'échappe


Tout au long de la route, l'on aperçoit régulièrement des vigognes, de la même classe que les lamas et les alpagas, les vigognes elles sont sauvages et les tissus fait en leur laine valent une fortune !


C'est ensuite au tour de 4 petites lagunes de se succéder, leurs couleurs varient en fonction des micro organismes ou des minéraux qu'elles contiennent, rose pour le plancton dont se nourrissent les flamands roses (très nombreux dans les lagunes), verte pour le souffre. 
Souvent des tornades se forment tout près de nous.  


Encore des kms de tape fesses, et l'on arrive à la frontière du Chili, aperçu sur la montagne aux 8 couleurs.

Plus loin des drôles de cailloux semblent sortir du désert, témoignage de l'ancienne activitée volcanique, l'un d'eux à pris une forme toute particulière qui lui vaut le nom d'arbre de pierre.



Le soir l'on arrive à notre hôtel, un hébergement sommaire en dortoir mais au bord d'une des lagunes les plus réputés de la Bolivie, la laguna Colorado, qui émerveille par ses couleurs et ses flamands roses.  



Une courte nuit et c'est reparti. Levé à 4h du matin pour assister à un spectacle incroyable, les geysers. A 4500 m d'altitude, le froid est saisissant, le sol couvert de givre et des cratères s'échappe de la vapeur à plus de 2000° ! ça fait un bruit monstre, de drôles de glouglou s'échappe des cratères et on vous passe les détails de l'odeur. Par contre on avait plus de piles, alors pas de photos.
Puis direction les sources d'eau chaude, un bain bouillant au milieu des montagnes et des alpagas et on remonte dans notre tape fesses. 
Les piles ont finit par se recharger derrière le pare brise grâce au soleil, profiter du Désert de Dali.


Puis l'on arrive à la dernière lagune et pas la moindre, la Laguna Verde, les couleurs sont délirantes, en revanche pas de trace de vie puisque la lagune contient de l'arsenic !


C'est le moment du retour vers Uyuni, sur la route le paysage se reverdit un petit peu. 


Mais expose encore son lot de cailloux surprise ! 


Bref, la Bolivie ce n´est pas fini puisqu´on est désormais au porte de l´Amazonie, à Coroico, on avait assez vu de désert, il nous fallait de la verdure ! Après un petit trajet de 14h en bus et en collectivos où on a rèussi à se faire voler un sac à dos ! Rien de grave juste quelques fringues et quelques bouquins, je ne lirais jamais le dernier chapitre de mon livre !!!!!!!! 
A bientôt !

samedi 10 décembre 2011

Cuzco !

A seulement 20h de bus depuis Lima, se trouve Cuzco, "nombril" en Quecha. Le Quecha, langue officielle de l'empire Incas, mais aussi langue vivante encore aujourd' hui, elle est notamment reconnu en Bolivie, ou elle peut meme etre la langue d apprentissage a l'ecole. 

Pour s´y rendre, l´on part de nuit depuis Lima, bidonvilles etc... puis réveil dans des paysages de cartes postales. Nous voilà au coeur de la cordillère des Andes, entouré de TRES haute montagne, dont certaines sont recouvertes de neige éternelles et alimente en eau les villages environnants. Le bus n´a plus qu´a essayer de s´articuler sur les routes en lacets (il vaut mieux avoir le coeur bien accroché) et souvent au bord de précipice. Le paysage sera changeant sur la route parfois aride, parfois verts, parfois montagneux, parfois valloné. Nous traversons plusieurs petits villages perdus au milieu des montagnes où toutes les dames agés sont en tenue traditionnelle (et là ce n est pas un attrape touriste), jupe longue, tresses, chapeau et transport de provisions sur le dos. Et enfin nos premiers LAMAS ! Des troupeaux entiers qui broutent en semi liberté au milieu des montagnes, certains avec les pompons traditionnels aux oreilles.


Arrivé à Cuzco perché à 3400m d´altitude et à cette hauteur c´est parfois dur pour une cage thoracique classique de trouver de l´air, surtout qu´après avoir dit au revoir aux escaliers de Québec, bonjour les escaliers de Cuzco. Alors la solution c´est de carburer à la Coca, car avant d´être une drogue (aprés avoir subi plein de rafinage) c´est une plante avec plein de vertus, qui était utilisé par les incas à des fins nutritionnelles et religieuse. Et pour nous, ça aide à respirer ! 
Sinon Cuzco c´est très très beau, le centre ville se dèroule autour de la magnifique Plazas del Armas, entouré de cathédrales, d´arches et de balcons. De nombreux murs et quasi toutes les églises, sont construit sur d´anciens murs incas, et c´est fou de voir ces assemblages de pierres énormes, dont certaines ont des angles improbables, oú s´assemble d´autre pierres aux angles tout aussi improbables. L´on a visité le musé d´art religieux qui explique bien le mix culturel entre incas et catholiques, le monastère de Santa Domingo construit sur l´ancien temple du soleil Coricancha dont on voit encore les bases, et eu la chance d´assister à une messe, gospel pèruvien au rendez vous, tout le monde debout, chante et tape de mains au rythme de la flûte de pan. Un bref aperçu qui permet de comprendre que les péruviens sont très croyants et pour la plupart catholiques. Histoire de s´échauffer un peu les poumons l´on est monté en haut de la colline qui surplombe la ville, nous voilà au pied du cristo blanco, le même qu´au Brésil, avec vue magnifique sur la ville, la cordillère et les ruines de Sacsayhuamánm, forteresse incas dominant Cuzco.

Mate de Coca

Plaza Del Armas, sa cathedrale,


balcons,                                                 

 Quelque part dans le bourg

La pierre a 12 angles !

 
Vue de notre hotel, Viva El Peru

Les dames attrapes touristes

Monastere Santa Domingo et Corichanca

A l interieur


Cuzco street

Notre premier lama de pres !

En haut de la colline

Vue sur la Plaza Del Armas,...

Cristo Blanco veille
 Ruines de Sacsayhuamánm,... envahie de maudits touristes !      

 Après une longue hésitation, un non approximatif, suivi d´un "aller on y va !", nous avons finalement décidé d´aller voir le Machu Picchu. L´hésitation était justifié par le fait que c´est un site TRES touristique, le prix d´entrée est trés cher, et le seul moyen d´y aller est de prendre un train qui lui aussi coûte un bras. Alors nous avons cherché un moyen alternatif de nous rendre au Machu Picchu. Sachant qu´en chemin l´on voulait visiter Las Salinas, des salinières en plein cordillère des Andes, l´on a pris un collectivos jusqu´au site, ce fut l´occasion de rencontrer deux françaises Emilie et Delphine, qui traverse les Amériques, du Canada à l´Argentine. Visite du site, impressionnant, du sel au milieu des montagnes ! Puis marche jusqu´à la route qui rejoint Ollantaytambo (notre chauffeur voulait nous faire croire qu´une meute de chiens nous attendait en bas, mais c´était juste pour qu´on reparte avec lui). A nouveau un collectivos jusqu´a Ollantaytambo, et découverte de cette magnifique petite ville, ancienne forteresse incas qui surveillait la route menant au Machu Picchu. Puis normalement ce qui était prévu était de prendre un bus jusqu´a Santa Maria, mais l´on voit beaucoup de camion passés, après discussion nous voilà à bord d´un camion, au milieu de choux et des patates, en compagnie de Nathalie et de sa petite fille, superbe rencontre, direction Santa Maria ! Le voyage a duré 6h et n´était pas des plus confortable mais sera sans aucun doute un moment inoubliable. Vue panoramique sur les paysages magnifiques puis passage d´un col, il fait très froid et nous sommes entourès de brume, l´on ne voit pas à 1m, avant de redescendre dans les décors de Jurrasik Parc, du vert partout, des arbres immenses, beaucoup de bananiers, des bruits étranges d´animaux et une chaleur moite, nous arrivons dans la jungle ! Arrivé a Santa Maria où nous passons la nuit, puis collectivos jusqu´a Santa Teresa sur une route creusée à même le flanc de la montagne, vaut mieux pas se rater, et encore un autre collectivos jusqu´à la centrale Hydro Electrica. Depuis le centrale, 2h30 de marche le long de la voie de chemin de fer, au milieu des papillons et des perroquets et enfin arrivé à Aguas Clalliente, la ville au pied du Machu Picchu. Ce trajet qui est à l´origine la voie des fauchés qui ont le temps ne devrait pas rester économique très longtemps, en effet, les collectivos et les hostels se multiplie sur la route, en revanche il sera dur de lui enlever son caractère FUN !

Las Salinas



Ollantaytambo
On the road again

6h de route sinueuse

en bonne compagnie

Aguas Calliente, fete de l Immaculee Conception

Le lendemain ascension jusqu´au Machu Picchu, il y a un bus mais comme l´on est des warriors l´on prèfère se lever à 4h du mat et grimper 1716 marches (sans erreur de frappe), le tout sous une pluie battante. Arrivé trempé mais victorieux au Machu Picchu et découverte de cet immense site, dont on en ignore plus que l´on en sait. Les Incas étant un peuple sans écriture ils ont laissé beaucoup de mystère. Il faudra attendre 10h et être définitivement trempé pour voir le Machu Picchu sous le soleil (et se prendre des gros coups de soleil de ouf !). Il est difficile de décrire l´incroyable beauté de ce site accroché au milieu des montagnes, il faudra attendre les photos. Bilan de belles rencontres car de nombreux voyageurs se retrouvent dans ce lieu, et de superbes souvenirs, sans regret on a fait le bon choix.

plus que 1715 !
1ere vue brumeuse

Terrasses,


 Maisons
Le Wayna Picchu entoure de brume


Grimaces de lama
Pose sans photoshop

Depuis le chemin de l Inca

Geiko

Sous le soleil c est bien aussi 

Sinon pour répondre aux différentes questions, oui on bosse grave notre espagnol ! Et non pas de téléphone... Il fait chaud ! On a eu des grosses chaleurs, et de beaux coups de soleil et c´est surement pas fini, même si saison des pluies oblige y´a des bonnes grosses averses ! Surtout la nuit pour le moment, et aujourd´hui où ça n´a pas l´air de vouloir s´arrêter. L´on est resté seulement 3j à l´orphelinat et l´on projette d´y retourner et d´y rester plus longtemps a noel. On est venu avec Diego et Diane jusqu´a Cuzco, mais lui souhaitait aller jusqu´en Argentine pour rejoindre des amis, après réflexion on préfèrait profiter à fond du Pérou. 
Et merci Ingrid pour l´info !
Merci pour vos messages et bisous à tous ! 
A bientôt !